
Sous les voûtes sombres de Lugdunum, entre les rudiments d’un temple oublié spécifique à une divinité gauloise effacée des prières officielles, des doigts calleuses posèrent une lame de argent 925 sur une dalle sacrée. La journée vacillante d’une lampe à huile révélait un relief étrange, modelés au burin : un arc brisé, une chouette au regard fendu, une couronne renversée. Chaque carte, forgée dans le métaux, racontait un fragment d’avenir. Et cet destinée n’augurait rien de agréable. Séna, la cartomancienne, n’appartenait ni à Rome ni aux tribus soumises. Elle survivait à la marge, dans les obscurcissements, loin des regards du gouverneur. Sa désinvolte de la voyance sans cb, transmise par sa lignée, reposait sur la passerelle intime avec les éléments, sur la confiance, sur l’échange d’énergie ou des mouvements de gré. Elle ne vendait pas l’avenir : elle le révélait, avec l’humilité des passeuses de matérialisations incomplètes. Depuis de nombreuses nuits, ses cartes de or frémissaient évident même d’être retournées. Un vent passif, anormal, s’infiltrait dans les couloirs souterrains, porteuse d'indications différentes. La cité elle-même semblait retenir son intelligence. Dans les ruelles du quartier des riches, les patriciens payaient grassement pour téléphoner à des oracles importés de Rome, adeptes d’une voyance avec paiement, codifiée, ritualisée, enfermée dans les prix fixés par le Sénat. Ces déchiffrement, luxueuses, ne voyaient que des triomphes, des alliances prospères et une relaxation immuable. Mais les cartes de Séna montraient autre chose : le gerbe, le fer, et une couronne pendants dans le sang. Elle savait qu’une conspiration naissait dans les murs de pierre, couverte par la accord des augures officiels. Elle savait entre autres qu’on la chercherait. Sa extrême guidance avait montré un casque romain brisé et un aigle enchaîné. Rien que sa possession de ces cartes de tarot aurait suffi à la condamner. Dans le vacarme du temple souterrain, la à venir carte vibra d’elle-même. Une roue fendue. L’histoire allait épandre.
À l’aube du solstice, le ciel au-dessus de Lugdunum se teinta d’un enflammé étrange, notamment si le ajour hésitait à bien se grouper. Les habitants sortirent en silence, les yeux tournés poésie les hauteurs. Sur la colline de Fourvière, une brume dense descendait le long des escaliers de pierre, couvrant temples et autels dans une écharpe d’ombre mouvante. Le sol vibrait souvent, élargissant l’écho des pas, comme si le village personnelle battait au rythme d’un cœur ancien. Dans les souterrains, les cartes de tungstène formaient une sphère idéal, activées par les déplacements rituels du trio silencieux. Les glyphes, surnaturels à bien l’œil profane, s’illuminaient faiblement, projetant sur les murs des scènes éventuelle : chutes, soulèvements, prédictions. Ce n’était pas une guerre physique que Séna et ses copains déclenchaient, mais une amélioration de la connaissance. L’onde qu’ils libéraient ne tuait pas, ne blessait pas, mais ouvrait les esprits à des réalités non monnayables. Dans les arrondissements riches, les visionnaires marqué par contrat perdaient leur présent de toupet. Leurs visions, jadis lourds de authenticité, devenaient flous, hésitants, impuissants traits à bien l’éveil collectif. Le peuple, jusqu’ici aveuglé par des promesses achetées, ressentait l’appel de cette voyance sans cb, dégagé, enracinée dans le sol, transmise sans bénéfices. La référence se déplaçait, silencieusement, des sanctuaires officiels rythmique les régions oubliés. Le préfet, solitaire dans son palais, fit brûler les rouleaux de présages et ordonna l’arrestation de phil voyance tout omnipraticien non offert. Mais il était excessivement tard. L’ordre apprécié par la voyance avec paiement s’effritait. Il ne restait plus de murs pour découvrir ce qui se réveillait. Sur la colline, le vent s’éleva. Les feuilles mortes dessinèrent dans l’air les mêmes signes que ceux des cartes. L’avenir, enfin libéré, reprenait sa chorégraphie pas sure.